Ici quelques exemples de matériel d’ostéosynthèse :
• Chez les enfants (en cours de croissance !), une fois que la consolidation de l’os est réalisée, la décision d’ablation est systématique à l’exception des implants du rachis.
• Chez l’adulte, une fois que la consolidation de l’os est réalisée, c’est-à-dire après des délais respectés, la décision d’ablation est systématique pour les broches d’autant que, délibérément, elles sortent de la peau ou qu’elles sont saillantes sous la peau au coude ou à la rotule.
Pour les autres cas, de nombreux paramètres rentrent en ligne de compte pour décider ou non de retirer l’implant d’ostéosynthèse. La décision peut être prise :
– Devant une douleur ou une gêne éventuelle du patient, chez qui une vis, une plaque, un clou sont gênants sous les muscles ou les tendons, d’autant qu’ils sont proches d’une articulation.
– De principe, face à une plaque ou un clou qui prennent les contraintes physiques à la place de l’os, os qui à la longue finit par s’atrophier au risque d’entraîner une nouvelle fracture.
– De principe, face à une plaque près d’une articulation ou un clou à l’intérieur de l’os car ils constitueront un obstacle parfois in-enlevable pour mettre en place des années plus tard une éventuelle prothèse de hanche ou de genou.
– Exceptionnellement, pour une allergie au métal, mais plus souvent pour une infection au contact de l’implant, un implant démonté ou un implant rompu car la fracture qu’il maintenait n’a pas consolidé.
En revanche la décision ne peut être prise lorsque la fracture était due à un os trop fragile (généralement dû à l’ostéoporose), ou lorsque l’état de santé du patient est trop précaire.